Symboliste, Olsommer partage avec les tenants de ce mouvement aux contours ne?buleux l'importance accorde?e a? l'inte?riorite?, et le besoin de descendre en son for inte?rieur, par la spiritualite?, la vie psychique ou le re?ve.

Comme une veine souterraine, les questions autour de l'a?me, de Dieu et de l'immortalite? irriguent l'existence et l'oeuvre d'Olsommer. Celui qui e?crit dans ses carnets intimes ”le symbole m'est inne?”, convoque des figures de femmes pour ”traduire la Beaute? du monde invisible sous la forme du visible”. Me?diatrices entres des mondes que l'exposition s'attache a? mettre en lumie?re, elles permettent a? Olsommer d'inscrire son expe?rience du sacre? dans l'e?paisseur du temps.

Les portraits de femmes que Sofia Bonati dessine reflètent la complexité de l’esprit féminin et leurs rôles dans la société. Présence singulières aux regards hypnotiques, elles s’inscrivent dans l’ici et maintenant. 

Là où Olsommer nous donne à voir les méandres de son univers intérieur grâce à ses figures féminines sacralisées, Sofia Bonati nous les présente comme des femmes qui habitent le monde. Au niveau formel, en revanche, les deux artistes se rejoignent en proposant un féminin pluriel qui entre en résonance silencieuse. 

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