Théâtre Vidy-Lausanne
Av. Emile-Henry-Jaques-Dalcroze 5
1007 Lausanne
http://www.vidy.ch info@vidy.ch +41 21 619 45 45 Quatre lignes de bus mènent au théâtre : - bus n°2, arrêt Théâtre de Vidy - bus n°6 et n°25, arrêt Figuiers (500 m) - bus n°1, arrêt Batelière (650 m)
Entree prices
20 CHF | Normal |
15 CHF | A choix |
25 CHF | A choix |
30 CHF | A choix |
40 CHF | A choix |
- Parking
- Public transportation
- Adapted for families
- Wheelchairs
- Café
- Restaurant
Hate
29.08.2019 - 01.09.2019
Après son succès lors de sa création à Vidy en juin 2018, le spectacle est repris dans la nature, dans le lieu de création de la compagnie ShanJu à Gimel, lieu de vie du cheval Corazón.
Car HATE est un voyage vers l’autre, offrant à l’animal, un cheval donc, une place pleine et entière de complice et d’égal de l’actrice sur scène – une utopie de cohabitation en acte qui fait ressortir à chaque instant ce qui, dans le monde tel qu’il va, dans le rapport actuel des humains, à l’autre, humain ou non humain, relève de formes de domination, explicites ou non. Or cette cohabitation, sur scène et dans la vie, est précisément au coeur du travail mené par la compagnie ShanJu à Gimel, dans le cadre de son laboratoire de recherche théâtrale sur la présence animale.
Si la matière première de HATE est un journal intime entrepris par l’actrice pour mettre des mots sur les résonances de l’actualité avec sa vie personnelle – une écriture fragmentée et impressionniste, où se croisent désirs de femme, doutes, montée du populisme ou déréliction sociale –, le sujet de HATE est pourtant l’exact inverse : un récit de confiance qui se crée entre deux êtres, deux espèces, deux mondes. Ce faisant, Laetitia Dosch partage sa conviction forte et assumée que les humains et les animaux, que les humains entre eux, pourraient vivre dans la confiance réciproque et la fantaisie partagée, dans le respect de la nature et de l’autre.
Cette fois, en forme de prologue à la saison de Vidy, ce n’est pas le cheval qui est invité sur la scène, mais le théâtre qui se déplace chez le cheval, dans son lieu de vie, la nature autour de Gimel et de ShanJu. Rien de mieux que le grand air pour éprouver autrement nos paradoxes.